Périgrinations Atorriennes II
Par La Jonquille le mardi 28 octobre 2025, 07:59 - Canal Corbeaux - Lien permanent
Extrait du dernier jour du Fdack, abandonné par ses amis, rattrapé par son devoir.
Le retour de la demeure Madhavi fut bien amère.
Ce Rad Banec m’a quelque peu impressionné et je doit admettre que je me demande si ce dernier est bien humain, un vampire peut-être. J’ai tout de même réussi à lui soufflé qu’un individu savait entrer sans éveiller les soupçons en passant par les jardins et la façade est de la demeure en entrant par une fenêtre du deuxième étage. De retour à la planque des « observateurs de la bibliothèque », il m’a fallu agir. Le mage espion était seul, il fut bien surpris de me revoir. Du monde approche déjà après qu'un court tête à tête de roublard nous oppose, il ne me reste que peu de temps pour effacer les traces de lutte et sortir le corps assommé par la fenêtre. Un sort de feuille morte lui a permis de ne pas se briser la nuque de roublard. Avec l’aide de Lan Miwu, nous nous rendons à l’auberge de "haut les haches" afin d’y interroger notre « ami ». Lan Miwu, drapé de sa tenue blanche et rouge est devenu pour moi en très peu de temps un personnage de haute valeur. Un parfait enquéteur. Le voir à l’oeuvre avec le mage espion Gokan Ecksineth était une vrai leçon. Point de coup de poing dans le museau, seulement des mots bien choisis.
La guilde des __« NOIRS SURINEURS »
Autrefois dirigée par un drakhonian d’or afin de prendre place dans la ville mythique de Kalanthar, cette guilde est la plus importante guilde mercenaire d’Ator Grida. Elle aurait sont indépendance vis à vis de la guilde du Sextant elle-même dirigée par Murdoss. Pour l’heure elle a un gros client qui a orchestré l’attaque le la demeure Hautegourde. Incriminé ce nouveau groupe de voyageur fut une aubaine, une pierre deux coups. Après l’échec de la capture de Ben Rafal, l’ordre « d’exterminatus » a été donné à l’encontre de la guilde de la Salamandre. Membres et familles ne sont plus. "L'auberge du Ponant" n’est plus qu’un charnier à ciel ouvert et seul le chef, Jech Saman Mourad a survécu. Ce dernier me fait même l’honneur de devenir un compagnons. Une troisième mission pour les Noirs Surineurs est de nous surveiller et rendre compte, certainement à des frères Madhavi qui gère la demeure. La présence des Trigules d’Adel Néhrim lors du massacre des Hautegourdes le lie également aux noirs surineurs. Gokan Ecksineth est le mage assassin, autrefois disciple du mage Fédril il décida de rejoindre les noirs surineurs pour vivre des aventures. Le fait d’avoir parlé à Lan Miwu le met dans une position plus que délicate vis à vis de son employeur. Il n'en demeure pas moins qu'il a du potentiel ce Gokan. Goreth : humain de belle stature, le chef de cette opération de surveillance. Certainement haut placé dans la hiérarchie des noirs surineurs. Anciennement second de la Salamandre. Goreth avait emmené avec lui nombre de soldats de la Salamandre, dont certains ont participé à l’attaque de Ben Rafal. Jech et lui ont dorénavant un mortel différent. Mourad : coursier et guerrier, grands chevaux roux et hache à deux mains. Aftaê et Fervelune : Jumelles identiques à la noire chevelure et aux yeux perçant. Expertes en décoctions, infiltration et élimination surtout lorsqu’elles sont de concert. Font partie d’une cellule d’élite des noirs surineurs et aurait perpétrées le massacre de la Salamandre. Il est probable que je les ai rencontrées sous les noms de Gorécia et Alamé.
Le Palais, le Harem les catacombes et les jardins.
Zoya Madhavi me convie à passé quelques temps dans les harems du Shâ. Cela avait pour but de me détourner et m’observer à n’en point douté. Maintenant le Fdack reste fidèle à lui-même, classe et de bon goût. Ce moment de détente permis à votre compteur de rencontrer Sofia, la probable successeur de Zoya Madhavi à la tête du Harem. Elle m’indique également une certaine Hatama, diseuse de bonne aventure qui officie à « la feur du desert » Le Shâ me fait alors mander et je le retrouve dans ses appartements, en terrasse. Entouré de sa garde personnel très légèrement vêtue, tout est ouvert et se présente par de multiples carbets séparés par de fins rideaux de tulles blanc laissant lumière et fraîcheur envoûté ce lieu très raffiné. Le Shâ, simplement escorté par son garde du corps personnel, Riegar, m’emmène dans sa bibliothèque privée. Il tenait à me faire découvrir une frange de l’histoire de Dor et Ator Grida. Dans cette petite pièce austère est disposé un vieux livre sur un présentoire. Ce dernier montre en couverture le pommeau de la dague que j’ai confié à Erinel Sra, le directeur de la bibliothèque, pour étude. Au commencement, la ville disposait de quatre puissants gardiens. Tous vouaient un culte à un dieux bon et ce dernier leur confia à chacun une arme enfermant l’âme sacrée d’un assahimon. - Une épée légendaire avec un diamant incrusté dans le pommeau. Le diamant serait une clé. - Un arc sans corde qui serait possiblement en la possession de Sirios, le rodeur orc trigule. - Une dague sans lame, certainement celle récupérée sur la Pyrrule en court d’étude. La bandelette servirait alors à contrôler l’assahimon enfermé dans cette dernière. - Une arbalette qui fait parti du trésor de Dor. D’autres objets sont liés aussi à ces gardiens. - Une armure qui fait également partie du trésor de Dor. - Un bouclier, ici à Ator Grida qui enfermerait l’âme d’un des premiers gardiens. Il sera utilisé comme protection lors de la libération du pommeau. Bien évidement, il y eu un traître désigné sous le nom du « premier ». C’était un orc qui œuvrait pour le bien. Son nom d’alors était « Tréchorne bras d’acier » un guerrier acrobate hors père. Ce peut-il que ce soit dorénavant Sirios des Trigules, rien n’est moins sûr mais il dispose d’un arc sans corde. Il créa un groupe de quatre chevaliers maléfiques qui tentèrent de corrompre les armes légendaires. La Pyrrhule avec la dague sans lame semble faire parti de ce quatuor primitif. Un autre livre de la bibliothèque attire mon regard. J’ai déjà vu cette marque. Un katana et un wakizashi entremêlés. Ceux-là même que les Négaths utilisent. Le livre s’avère être un bestiaire. Il est certain que connaître l’origine des armes négaths serait un plus dans la lutte qui nous oppose à eux.
Les catacombes d’Ator Grida.
Des réponse à mes questions peuvent m’attendre dans les catacombes et le Shâ me confie alors quatre paladins. Une nouvelle salle vient d’être découverte et nous nous y rendons de ce pas. Nous voilà dans une vaste pièce cylindrique. En son centre un large monolithe de quatre mètres de diamètre. Dix faces, chacune arborant de runes ésotériques que je qualifieraient de naines sans en être certain. Chaque rune dégage une force magique certaine. Du monolithe part dix rigoles qui mènent à neuf alcôves et la l’entrée que nous avons emprunté pour arriver. L’alcôve face à l’entrée dissimule un passage secret qui donne sur un long escalier qui débouche sur une route pavée qui je pense mène à Kalanthar. Il est écrit au bas de l’escalier « Passage vers les maîtres de la surface ». Sinon nombre de rigole mènent à un trône avec un squelette d’un ancien guerrier avec comme particularité une belle améthyste fichée au milieu de chaque trône. Le Fdack ne pu s’empêcher de mettre le nez dans les mécanismes ancestraux liant le monolithe et les trônes. Bien évidement, votre compteur préféré a déclenché le mécanisme d’ouverture. Les squelettes s’animèrent et engagèrent directement le combat avec les paladins. Retirer les améthystes des trônes coupait le lien. Le réel problème venait du monolithe en lui même, les runes brillaient et ce dernier tournait de plus en plus vite pour finalement révélé un cercueil très richement ornementé. Il était aisé de lire Kalanthar sur le couvercle lorsque ce dernier pivota. Ce qui en sorti était habillé d’une mode très ancienne, encore assez frêle mais arborant un réel sourire de satisfaction. Enfin libéré. La politesse des présentations ne dura qu’un temps car le Vampire, se voyant entouré de paladin se jeta sur Salhé et lui arracha la tête. Puis, il changea sa forme en brume cherchant à fuir pour infester Ator Grida. C’est alors que le Fdack l’immola dans son feu athé jaune et vert. Il ne restait que cendre de cet être maléfique. Nous n’avions plus rien à faire ici. Notre butin compta alors neuf magnifiques améthystes, de la cendre de vampire que j’ai confié à Fédril. Les paladins Ali, le chef, Assan à la chevelure argentée et le jeune Mahmoud portèrent leur comparse Sahlé vers son dernier voyage.
De retour dans la bibliothèque du Shâ, Riegar, le garde du corps montait la garde.
Je travaillais sur les livres lorsque du vacarme me tira de ma concentration passionnée. Un œil à l’extérieur de la bibliothèque montrait Riegar au prise avec les Trigules !! Comment avaient-elles fait pour arriver là ? Le temps n’était plus à la réflexion, il fallait agir. Ni une ni deux, le Fdack, Shazir Darhimen, évacua par la lucarne nombre d’ouvrages anciens à la valeur inestimable. Cela me brisa le cœur et en mon for intérieur je me disais que jamais le Shâ ne me pardonnerait. Jusqu’au dernier moment les livres volaient par la lucarne. Au final ce fut moi qui me glissa sur les toits du palais. De ma position je pu écouter les dires de la pièce. Les trigules étaient identifiés comme étant un change forme qui avait prit les traits du lieutenant Féril Ben Fâhla, du négociant Adel Néhrim d’un jeune garçon des rue ainsi que de Zoya Madhavi, entre autres. Une espèce de prédateur à sang froid et à tête de crocodile, une Pyrrhule, sorte de mage assassin qui navigue aisément entre les plans ainsi qu’un certain Sirios, un rôdeur orc très doué au pistage et à l’arc. Cependant, un cinquième intervenant est dans la pièce, sans nul doute un chef, au dessus du quatuor. Seule sa voix me parvient car je n’ose jeter un coup d’œil et croiser le regard d’une de ces choses. Une voix d’outre-tombe, à la fois serpentine et pleine d’autorité. Ce qui est dit est assez flou mais ils semblent avoir trouvé ce qu’ils cherchaient malgré le fait qu’ils ont déclaré une guerre ouverte au Shâ. Sachant que je ne pourrais en découvrir plus, je fis vite le tour pour me retrouvé sur la terrasse appartement du Shâ. Je mis alors à profit la technique de traque que j’avais élaboré avec le mage Fédril. La fameuse poudre olfactive disséminée devant la porte séparant le hall de la bibliothèque et la terrasse. Emportant leur butin et sous la pression des gardes qui commencent à affluer, le groupe d’assaillant quittèrent les lieux dos à dos comme des guerriers qui ont l’habitude de feroyer ensemble depuis longtemps non sans oublier un peu de poudre sur leur bottes. Un portail dans les appartements leur permis de fuir. Une attaque éclaire qui laissa derrière eux le prédateur à tête de crocodile. Avant de plier le genoux, Riegar eu la bonne idée de séparer la tête du corps du prédateur. Même mort cette créature à la fâcheuse tendance à vouloir recoller sa tête de son corps. Certainement une très forte capacité de régénération que nous nous devons de ne pas laissé faire. Je me précipite dans les jardins afin de ramener les livres défenestrés ainsi que de mené mon enquête pour élucider le comment les assaillants ont fait pour pénétrer aussi facilement le palais. Je fus assisté d’Oubec un iffrit jardinier fort atypique et déconcertant. C’est bien dans les jardins que je fis face à une embuscade de Sirios qui me rabattit dans leur piège. Une large pièce de métal arborant un pentacle trouvée au pied du mur d’enceinte. Trop tentant pour m’apercevoir que c’était un piège flagrant… Une colonne de feux m’immola sur place. Incapable de quoi que ce soit, Oubec me stabilisa et je fut immédiatement mené aux bains afin que les prêtres des Eaux Pures soignent mes plaies. La souffrance est atroce et le Fdack a bien failli finir grillé. Le rétablissement fut prompt, en effet le Shâ voulait avoir des explications. Je retouve ce dernier au chevet de son garde du corps fort mal en point. Autour de lui se tiennent Zorab, responsable de la sécurité du palais, entre nous je n’aimerais pas être à sa place. Le mage Fédril et Gaeldim Madhavi, médecin en chef du palais et un des six frères de Zoya Madhavi. C’est à ce dernier que je confit une dose d’ongent d’Argus. Ce fameux ongent à base de corail qui régénère en une journée. Attention bien rincer à l’eau salée le lendemain afin d’éviter toute colonisation du corps par le corail. Je me suis strictement limité à l’exposition des faits sans aucune fioriture. Le n’avait d’autre choix que de me croire. Cependant ce n’est que quand je lui annonçait que j’avais un moyen de les traquer que son réel intérêt pour ma personne se réveilla. J’étais le seul à lui proposer un réel plan d’action. Il se rend bien compte que depuis mon arrivée, les événements s’enchaînent à un rythme soutenu et il ne semble pas maîtriser la situation loin sans faut. Le bilan est fait de ce qui a été dérobé, des livres tout d’abord, les sujets portent sur les citées de Ktâl, Ator Grida et Kalantar, la citée naine ensevelie sous les sables du désert après une terrible et longue guerre. Un livre sur les Kalgadokais ainsi qu’un recueil géographique sur les territoires des ogres-dieux écrit par un disciple de Garaskalouf. Au delà du fait de vouloir brouiller les pistes les voleurs semblent chercher des informations sur la destination probable de ce groupe de corbeaux parti dans le désert. Mais ce qu’ils sont venu chercher est d’une autre nature, certainement un objet, une clé peut-être qui était dissimulée dans une cache secrète directement dans le mur de la bibliothèque secrète. Je suis certain de ne pas les avoir entendu chercher quoi que ce soit dans cette pièce. Ils savaient exactement ce qu’ils cherchaient et où le trouver. Certainement un objet caché par leur soin en d’autres temps.
« Je vis le pari de ne pas avoir le choix, je choisi de parier sur la Vie » Muhariz Baansuree abn Asfar Nargis