Carnets épistolaires de Turin: Contextes et protecteurs du néant

Ces guerres cachées sont relatées par Eskeinzern de Turin et son frère Lamanil, dans les carnets épistolaires.

Tout d’abord il faut garder à l’esprit qu’au commencement, sont Slilkult et Galdameth. Le premier est la puissance et le second, le temps. Slilkult est un être de puissance infini capable de créer et de détruire sans aucune volonté propre. Galldameth est un calculateur sans aucun pouvoir, si ce n’est celui d’avancer ou de reculer les actions de Slilkult. Mais un jour, Slilkult créé Daorn, puis une multitude de créations se succèdent, dont ces trois enfants qui causeront sa perte. Il est probable que Galdameth ait manipulé son fils Sronhischt afin que naisseen lui une féroce jalousie, et sa fain de pouvoir de création.  Il est difficile de retrouver traces de la genèse, mais je me pencherai sur ce travail un jour.

Les mondes sont corrompus. La guerre sanglante, les cieux, les plans négatifs, positifs et même les plans primaires ne tiennent plus face à l’abondance de viles créatures. De grandes puissances, parmi les seconds, décident de se pencher sur ce problème pour affaiblir ces êtres gênants. Parmi les plus intelligents et les plus créateurs, Haderzo est choisi. Il est chargé de cette mission.

Postulat : toute magie prend sa source en Slilkult, qu’elle soit démoniaque ou angélique, bonne ou mauvaise, droite ou chaotique. Pourtant, l'athnasien Haderzo va bouleverser cet équilibre peu à peu.

Soutenu par son mentor Akrlinn Artria, Haderzo n’en tient pas compte. Mais il créé une nouvelle magie à son insu ; non de Slilkult le père de toute vie, mais issue de de Galdameth. Une magie différente et fascinante, une magie noire. Sans réel pouvoir, elle peut influer sur tout. Avec l’aval de ses pairs et de son mentor, il créé son demi-monde.

Au départ, les bâtisseurs sont envoyés sur ce demi-monde pour créer des prisons capables de retenir les plus grandes crapules des plans. La création d’Haderzo fonctionne à merveille. Les bâtisseurs ont reçu des pouvoirs des secondes créations, anges et démons, en accord pour emprisonner les gêneurs. Tout va pour le mieux pendant des éons.

Comme à leurs habitudes les démons tentent de prendre l’ascendance sur les bâtisseurs, malgré l’interdit des Aasimons. Les bâtisseurs s’en rendent compte et tentent de se défaire de leurs missions divines. Ceci est maintes fois narré dans d’autres ouvrages. Ils faut en retenir que quelques batisseurs ont pu se défaire de leurs liens, d'autres s'en sont trouvés asservis,, d'autres encore ont dû se dénaturer pour se renforcer, les derniers, les plus médiocres, se sont consummés pour servire l'un des prisionniers gêneurs

Les prisons ont bien été créées avec un protecteur par prison. Chaque prison est surveillée par des individus dotés de compétences et pouvoirs impressionnants, et capable de converser comme un seul esprit avec le protecteur. Les prisons ne sont accessibles que grâce à d’anciens artefacts créés par Bellamala : les piliers de la renaissance. Rebaptisés pierre de lune par les protecteurs, ils permettent de voyager d’un protecteur à l’autre, et donc, d’une prison à l’autre. Ces pierres sont mises sous la protection de Mahamets. En tant que batisseurs, nous avons chacun la mission de surveiller ces métamages.

Tout se passe très bien jusqu’au jour ou un Athnasien devient dément. Mais, pas n’importe lequel, Haderzo, Le créateur de la Canédie. Ce dernier découvre la profondeur de l’existence de Galdameth. J'aimerai mettre la main sur le support de cette découverte. Probablement que son lien avec Sronhischt y est pour quelques chose, car il décide de refondre les mondes.

Pour cela, il mêle sa magie noire à celle de Galdameth, et créé le néant. Jusqu'à ce jour cette magie m'est totalement hérmétique. Elle est fascinante mais elle tue nombre d 'Athnasiens, frères et sœurs, au nom de son nouveau maitre Sronhischt.
C’est à ce moment qu'il prend vraiment le nom d’Haderzo, et qu’ Akrlinn Artria, son mentor, sauve Sireth Asfarel, sa femme âme-sœur.  

Les Athnasiens survivants le détruisent à l’aide du « sans pouvoir », le réduisent à l’état d’âme délabrée. Ils confient son âme aux bâtisseurs.


Nous avons déjà beaucoup de travail avec les gêneurs emprisonnés sur ce monde, et la guerre froide qui y règne à ce moment, nous interdit toute réunions pleinnière. Nous décidons tout de même, de l’accueillir, contraints par nos créateurs, et forcés par notre devoir. Les protecteurs divisent et emprisonnent l’âme d’haderzo dans cinq prisons, dont nous ne gardons nul plan.

Très vite,  la guerre fait rage sur ce plan, car les démons ne respectent pas l’accord des bâtisseurs avec les Aassimons. Les terres sont dévastées, les peuples éradiqués. Haderzo en profite. Il réussit à corrompre certain des bâtisseurs et obtient le service des protecteurs de la cité de K’Tal.

Haderzo est en partie libéré avec la destruction de la prison K’Tal. Il peut corrompre à souhait les gardiens et prisonniers, et s'aventurer vers les autres prisons dans les âmes de ses damnés. Les protecteurs corrompus sont nommés Negath par les bâtisseurs, qui tentent désormais de les emprisonner avec leur maitre.

La conclusion de ces correspondances éparses n’est pas claire, mais il semble que quatre protecteurs Negath aient trouvé un rituel capable de créer d’autres Negath au service d’Haderzo. Ces negaths n'ont pas de volontés propres, mais il sont contrôlés par ses puissants maitres ritualistes. Il faut tuer les maitres, et les enfermer à nouveaux à K'Tal.

La fin de ce carnet montre aussi qu’Eskeinzern et Lamanil ne s’entendent plus sur la manière de gérer ce conflit. Les autres bâtisseurs s’engagent avec l’un ou l’autre, voire se retirent.

Cette division profite à l’un des démons qui fuit la guerre de sang, Azroliark. Profitant de la querelle, il réussit à recueillir des informations sur les Athnasiens, en trompant les bâtisseurs. Il met la main sur l’ouvrage qui permet la destruction des sanctuaires des âmes elfiques.

Cette guerre est sans fin. De mal en pis, les démons de la guerre sanglantes se déversent sur ce plan, déformant les contrées, et faisant fuir tout le monde. La guerre verra la disparition ou la migration de nombreux peuples en Vracelles.

Pendant ces temps troubles, Haderzo continue sa libération avec ses agents. Il ne prend pas part aux guerres. Ses agents doivent retrouver les bâtisseurs pour libérer les âmes d’Haderzo, mais la tâche est ardue, puisque les bâtisseurs ont disparu. Il faut donc prendre place dans ce monde et trouver, parmi les prisons, et les populations locales, les indices nécessaires.

C’est à ce moment qu’Ademonium nomme Maitre Lavatrain en charge d’envoyer des agents sur le plan d’Haderzo : les corbeaux.

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