Entre Glaivun et Marelle : lemaule et Rivendell
Par Le gardien le samedi 22 novembre 2014, 13:41 - Histoires parallèles - Lien permanent
Si les corbeaux ont ressenti qu'ils étaient passé à coté de moment forts, deux personnages importants de l'entourage des héros n'ont pas les même ressentis sur leurs escapades aventuresques. Voici donc les pensées d'un homme au pouvoir, et celles d'un vieil être torturé qui régissait le monde autrefois.
Notes de l’empereur
au sujet de Tulnik
Si la fin de l’interrogatoire fut une réelle surprise pour les deux corbeaux et les survivants paladins, c’est à cause de l’intervention charismatique du maitre des roublards Tulnik Ultokar. Il semble que cet être ait réussi à (re)prendre sous son emprise un grand nombre de guilde de voleurs et assassins. Une chose m’interpelle cependant, comment a t-il réussi à contacter tout ces chefs, comment a-t-il put faire avaler et entretenir sa réputation alors même qu’il était prisonnier ? Je sais qu’il se considère comme le véritable centre du pouvoir dans le Rexcan, mais je ne le considère que comme un représentant des mécontents.
Il semble que Richèse Ademar ait une relation privilégié avec lui, j’ai donc demandé à un vieil ami de tirer les choses au clair en toute discrétion.
au sujet de ses vassaux
Au sujet de Glaivun, il semble que la ville échappera à mon pouvoir dans les mois à venir. La gangrène qui s’y est installé ne quittera pas les lieux avec une simple enquête impériale. Les corbeaux ont pourtant bien travaillé sur place. D’après les rapports, la Grande Cour cache encore quelques secrets, et leur intervention pour délivrer le bourgmestre Bergond, a simplement démontré que nous n’avions pas de réelle autorité sur ce lieu. La grande cour est ensemble d’alcôves menant à différent lieux sur le continent par des portails magiques. Les corbeaux se sont ainsi retrouvés dans une bulle d’eau au milieu du désert et ont exfiltré le baron inconscient puis briser l’un de ces portails. Apres interrogatoire du gérant des lieux, il semble que les familles du Rexcan aient de biens sombres projets à mon égard. Mais pire encore, il semble s’être associés à des puissances que nous aurions tous intérêt à combattre ensemble.
Il est de mon devoir de les convaincre que ces petits jeux de cours n’amuseront bientôt plus personne, et qu’il sera trop tard une fois la guerre ouvertement déclarée.
Je ne suis pas dupe, je n’aurai pas les seize à mes cotés, mais j’entends bien purifier les territoires alliés de toutes menaces intestines Et c’est là ou Tulnik a son rôle à jouer ; et c’est probablement là qu’est ma plus grandes menace à venir.
Rehin Livendell à Marelle
Auberge le relais
« Monsieur LIvendell, nous venons de recevoir un message de votre ami. Il dit voir repéré la troupe de Richèse Ademar, et attend vos ordres à ce sujet »
Rèhin Livendell est un être vieux et las. Depuis des années, le jeu des trônes, les petites intrigues de familles et les tactiques mesquines commerciales orques ne l’amusent plus. Il est le dernier de ces pairs, le dernier à avoir connu les grands de ce monde, il est le seul lien avec le passé réjouissant, féérique, brillant et productif des bâtisseurs. Sa petite volière ne lui apporte plus que les plaisirs charnels. Ho bien-sûr, il y a l’elfe gris et le chasseur, mais s’il partage la même condition, il ne sont pas conscient des enjeux, et cela fait toute la différence…
Un plan complexe
« Je veux mourir ! Mais je n’en ai pas le droit. Foutu destin »
Face à ses armoiries, la tête contre le bouclier, Rehin
Livendell, le fourbu bâtisseur repense les facteurs aléatoires de son plan
audacieux.
« C’est ma dernière œuvre ; mon adieu à cette
mascarade ! »
Arpentant les couloirs de son domaine souterrain, Rehin suit les aventuriers jusque dans son jardin secret et ses milles bassins. Ils ont découvert sa retraite par hasard, et les connaissant, reviendront ici. Quelques pensées obscures viennent accroitre un peu plus sa mélancolie. Encore un lieu bafoué.
Les Ettercaps leur ont fait peur, mais ils reviendront.
Torture mentale et abandon
Il prend soudain conscience qu’il ne sait plus comment agir. C’est peut être le moment de reprendre contact et de se dévoiler. Il s’enfonce donc dans les souterrains pour atteindre la porte de l’ancien temps, le temple Mahameth. Le gardien est mort mais les runes sont encore puissantes. Et c’est épuisé qu’il pénètre dans l’ancien cercle de pouvoir.
Au centre de la pièce, trône un être de près de trois mètre de haut. C’est un être elfique noir de jaie possédant quatre bras et un corps de poulpe aux tentacules d’un bleu profond. Son visage elfique est apaisant. Il porte une sphère lumineuse bleutée sur la tête, qui semble dessiner de nombreuses cartes à sa surface.
Les anciens
Sans la moindre forme de politesse, Rehin s’adresse à la créature.
« Ceux qui se nomment entre eux, les corbeaux, sont puissants, destructeurs, organisés, soutenus et solidaires, mais ils sont comme des Tarsics autour d’un chandelier. Ils connaissent les dangers, les enjeux, le gout, et la beauté de la lumière, mais ils ne l’affronteront jamais. Ils ne sont pas dignes de m’affronter. Soit, il ont combattu dignement face au gardien Tana’ris , mais ils sont tombé dans mon piège si facilement, à courir après des chimères… Tarsiks ! »
Il fait une pause…Puis reprend.
« Je sais que Tulnik est derrière tout ca, maitre ; je suis sûr que
c’est lui qui les a mis sur ma route, c’est pourquoi j’ai essayé de les
informer du danger, c’est pourquoi je leur ai conté une partie de notre
histoire, c’est pourquoi je viens querir votre soutient. »
Après quelques minutes, qui n’altère pas la détermination de Réhin, le sol se met à trembler et la statue s’anime légèrement.
« Réhïn Livendell, nous ne sommes pas d’accord avec vos conclusions. »
« Si cette troupe est lente à comprendre, si elle empreinte des chemins de traverse et se heurte à vos incompréhension parfois, si elle n’étudie pas toujours pour s’approprier la victoire, elle saura, plus que vous, surprendre, et prendre de vitesse nos ennemis tapis. »
Tulnik n’est plus votre ennemi, pas plus que ces corbeaux ne l’ont jamais été. Je viens, apprêtez vous à nous recevoir comme vous avez su le faire par le passé »
Réhin, relève la tete soudainement, les yeux empli de surprise et d’impuissance.
« Maitres ! Je n’ai plus les pouvoirs d’autrefois. Des siècles sont passés, des cités sont tombées et d’autres se sont relevées de leurs cendres. Je ne suis plus de ceux qui font tourner le mon… »
Les supplications de Réhin disparurent, étouffés par le silence séculaire de ce lieu de culte Mahamet. En remontant à ses appartements, toute son intelligence, tous ses pouvoirs divinatoires, étaient mi à contribution pour trouver une solution à la requête de ses maitres : Les accueillir dans une cité digne d’Oprofonde…