Négoce et lice

Et voici venir la première mission du Justicar: revoir les accords commerciaux avec le roi Orc Murdoss.
Ce matin, l’empereur Charles Le Maule 1er du nom, a reçu une missive provenant du camp de l'orc se faisant appelé "Roi Murdoss".
Dans cette lettre, il "ordonne" poliment à l'empereur de venir le rencontrer dans son camp afin de rediscuter des accords commerciaux, en vue d'une entente mutuellement bénéfique.

Le départ pour le camp Orc

Un peu après la mi journée, une seconde missive arrive: plusieurs familles seront présentes au camp du Roi et risquent de vouloir en découdre verbalement avec le nouvel empereur, ou peut être même par les armes avec le Justicar.
LE Maule décide donc d’envoyer au camp une diplomate a l’allure peu commode mais a l’intelligence acérée, Esther d’Orsillac et son Justicar Arkhar. Les deux héros sont convoqués mis au courant rapidement des tenants de l’affaire. Trois points important seront à débattre :
- La sécurité des flux commerciaux sur les fleuves et mers
- La traçabilité et la transparence du commerce des esclaves
- L’annulation du paiement de la taxe lié aux transports des marchandises sur les routes de l’empire, péage et taxes d’emplacement.

Les deux héros se mettent en route dès le lendemain et traversent les champs de maliçate, avant d’être escorté par quatre Orcs noirs massifs jusqu’au camp du Roi Murdoss.

Rescréan, second et conseiller du Roi Murdoss

Là dans la boue et entre les parc a bestiaux et quelques bâtisses de fortune, ils attendent sur une terrasse de bois en hauteur, l’arrivée du second du Roi ; le roi n’ayant pas daigné se déplacer en personne.
Alors qu’ils n’ont pas encore gouté au breuvage (Le Schtil*), Rescréan, le second du Roi Murdoss, se présente et les accompagne jusqu'à une petite hutte entourée d’Orcs noirs spéciaux. Arkhar remarque qu’ils ont une lueur intelligente dans le regard. Esther, s’attarde sur les tatouages (une griffe surmontée d’une tête de cochon), les armes (de petites doubles épées et une lance de combat au corps à corps) et la tenue vestimentaire (armure lamellée et maillée finement, de couleur verte sombre et noire) : une escouade spéciale, probablement utilisée pour des missions expéditives.

Ils entrent sous la hutte et s’assoient sur un tas de tapis et couvertures à même le sol boueux.

Les négociations seront légèrement tendues et les parties n’arriveront à s’entendre que sur la sécurité du commerce fluvial et maritime.
En ce qui concerne l’esclavage, des mesures seront prise échelonnées sur trois ans pour atteindre ce que demande l’empereur. Et, pour la taxation des routes et étales, les Orcs seront d’accord à condition que sorte des coffres de l’empire une rétribution de 1000 Drakes* annuels. En définitif, rien n’est signé.

Le roi Murdoss

Mais les trois personnages vont bientôt rencontrer le Roi Murdoss en personne, qui de sa voix fluette montrera son mécontentement envers son second.

Car ce que Mécréant à oublié, c’est qu’en face d’un Justicar, les paroles font force de Loi et a fortiori de contrat.

Bientôt un brouhaha se fait entendre et plusieurs guerriers à l’allure hautaine et agressive, écartent les gardes du Roi pour couper court à la conversation ; ils sont venus pour défier le Justicar dans des combats singuliers.

Le Roi Murdoss à d’ailleurs pour l’occasion, dressé des tribunes dans la forêt, et tracé un terrain pour la lice.

C'est l'heure d'en découdre

Les guerriers, ou plutôt chevaliers issus de différentes familles vassales de l’empire, tardent d’en découdre avec celui qu’ils appellent "le chien de l’empereur". L’un deux, Garicel Catel, chevalier du fer de Chamogne, ira même jusqu’à lui demander s’il lève la patte pour pisser. Le taal Justicar de l’empereur gardera son sang froid et c’est devant des centaines de spectateurs marchands, gardes et chevalier qu’il le pourfendra en deux d’un seul coup.

Certains des autres chevaliers après ce coup d’éclats, se retireront : Luc Archefer, prétextant qu’il n’était venu que pour soutenir le choix de son cousin, et Baudouin Attan Goréan duc de crystaline, de reconnaitre : « il me serait difficile de revenir sur mon trône avec des roulettes ; il y a quantité suffisante de culs de jatte en les rues de Crystaline. »

Arkhar doit à présent affronter Marcellus Idgar, frère cadet de la couronne ducale, un chevalier qui a gagné sa notoriété face aux samouraïs de Lem et qui se présente ici en armure de lumière* en faisant tournoyer d’une main sa claymore et de l’autre sa masse à pique noire.

Les autres prétendants sont Galleak Drundom et sa double hache, puis Alphonse Paladin Demeter de Perigu, surnommé le maitre d’armes.

Le Justicar Arkhar, prince de Lélandrie en la contrée des rèves, gardera t il son statut honorifique ?


*Schtil : soupe à base de vin d’Alâtre, de poireau et d’abats de cochon
*Maliçate : pattate violette sucré de la taille d'un melon
*Un drake : dix pièces d'or
*armure de lumière : (armure de combat des paladins d’Idgar)

Commentaires

1. Le mardi 18 septembre 2012, 00:38 par Esther d'Orsillac

Bien qu'il me semble tout naturel que les humains se combattent mutuellement afin de savoir qui sera le plus puissant et donc plus à même de porter le rôle de justicar. Et je respecte bien entendu aussi les traditions. Mais, je ne peut m’empêcher de trouver que cela est un gâchis incroyable des meilleurs combattants et .

Si les familles considèrent leurs champions comme plus légitime, alors pourquoi ne pas laisser à la sagesses et à l'honneur  de ceux-ci le loisir de juger de la valeur du justicar en place, et ceux par quelques tâches d’intérêt général ou épreuves. Ainsi cela épargnerait la vie de bien des seigneurs et chefs de guerres qui renseignés de la leur et inspiré de la valeur du justicar pourraient gouverner justement ou conduire leurs troupes vers de grandes victoires.

Si rien ne peut convaincre ou persuader les jeunes coqs, alors rien n’empêche alors le combat.

2. Le mardi 18 septembre 2012, 20:34 par Murdoss

Bien sur !
Mais ces hommes ici présents, s 'ils sont venus c'est uniquement pour mesurer qui sera leur chef suprême.
Aucun chevalier du Rexcan n'accepterai de combattre au côté, ou pour, un Justicar n'ayant pas fait ses preuves dans un combat mortel.

Le premier est mort d'un coup et, c'est triste ! Mais, méritait-il ses titres ? Et n’est-ce pas là une belle mort, que de mourir de la main du Justicar ?

(Il se cure le nez et écrase son trophée sur l'épaule de Mescréant)
Nous verrons la suite des combats, mais nous savons déjà qu'il sera respecté. Il semble que les vrais guerriers qui restent en lice, veulent encore plus à présent, tester leur Justicar.

Cela promet un beau bain de Sang...

3. Le samedi 20 octobre 2012, 11:58 par Rescrean

Effectivement,
il est évident que toutes les routes traversent le Rexcan et que de grandes familles le composant, dominent les mers, Mais...

Depuis des dizaine d'année notre Roi a mis en place des regle de commerce respectées par tous. Il est véritablement l'autorité compétente et omnipotente sur tous les continents.

C'est pourquoi le prix proposé n'est que symbolique et ne représente pas le gain considérable que le Rexcan fera une fois ses routes réaménagées a ses couleurs.

Les guildes commerçantes n'ont pas d’intérêt à suivre un nouveau pouvoir et c'est parce que le Roi Murdoss est derrière chacun des actes commerciaux que l'équilibre fragile subsiste.
Il est donc évident qu'en payant un prix et en le faisant savoir, nous ne menacerons pas cet équilibre.

4. Le samedi 20 octobre 2012, 12:05 par Murdoss

Je pense m'installer sur ces terres si l'empereur m'en laisse le privilège... (Il crache, mais regarde le Justicar comme pour savoir s'il s'est rendu compte du manque de respect)

La vie de vagabond me fatigue quelque peu à présent il sera plus judicieux de contrôler les rennes du commerce depuis le centre du continent aux cotés de l'empereur.

Ainsi nul doute que la confiance et la prospérité embrasseront de nouveau les forts et chaumières du Rexcan.
(Il éclate d'un rire franc puis observe de nouveau le Justicar qui semble en difficulté face au paladin d'Idgar)

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