Le vole du sang bleu II

Hermine avait rendez vous avec Uthor, un nain des bas fond de la ville ; il possédait une guilde mineure nommée « la Menthe fraîche », dont le repaire secret se situait sous l’auberge des chopes brunes.

Le cercle des sept canailles

Pour parvenir aux chopes brunes il fallait traverser le quartier des docks et payer grassement les gardes de l’entrée du ghetto. Après quelques minutes a se faufiler dans les ruelles sombres et humides de la cité. Hermine aperçu la taverne et se glissa sous le porche. L’auberge sentait la pisse froide et la gnôle vomit, mais elle possédait de superbes fresques du temps de la guerre des âmes, et de hauts lustres restaurés. Un escalier en colimaçon lustré, chaises et tables du plus beau bois rexcan, l'atmosphère était étrange et quelque peu loufoque. Plusieurs tronches patibulaire tentèrent de croise son regard mais c'est la tête baissée qu'elle disparu derrière le tavernier pour entrer dans le salon privé. Ce dernier avait été réservé mais il était vide. C'est derrière une des tentures rouge sang, qu'un petit mécanisme découvrit l'escalier dérobé.

Après une volée de marches, un couloir tapie de mousse, un autre petit escalier en bois, deux ou trois portes dérobées, une centaine de mètres de couloirs, nous voici devant Murkg : le gardien du repaire, un demi-géant très peu commode à en juger par son regard absent. : « Le mot, et tu passes !! » Je lui réponds: « Cent dalles pour cent pièges » Et me voici la dernière à prendre place autour d’une table octogonale. Sept autres personnes sont là, certaines que je connais d’autre que je devine de par leur apparence et leur réputation. Le nain Uthor prend la parole : « Merci d’avoir répondu à mon appel, fiers mercenaires ! Vous êtes les sept meilleurs agents du Conté Esturien….. »

Fabald, un demi-elfe puissant, rouge de peau et possédant des cheveux rares, d'un jaune flamboyant, écrase son poing sur la table. « Nous sommes en Fenyr et je ne tolérerai pas qu’on oubliasse notre histoire si facilement…» Tout de suite coupé par un petits bois : « Calmons nous, guerrier, nous ne sommes pas présent pour discuter de nos divergences politiques. » Ce personnage petit, cheveu très court au visage fin et possédant une cicatrice au cou que je reconnaîtrais comme étant « main sept cœur », l’assassins de la guilde noir de Castelastor, avait levé sa main pour attirer l’attention et apaiser son compagnon. « Nous vous écoutons Uthor »

Uthor de continuer : « Je vous ai réunis pour vous proposer un contrat simple et récompensé très généreusement. Oui généreusement, même pour un nain ! » Laissant traîner un peu le silence, il reprit : « Je dois m’approprier le diadème opaline de la Guilde des Collines Turquoises… »

Le silence cette fois pris vraiment possession de la pièce et l’on sentait les esprits en pleines réflexions sur la faisabilité d’une telle entreprise, même avec une si belle équipe. Il etait fort ce nain ! Réunir la crème pour leur proposer quelque chose qu’ils n’auraient voulu raté pour rien au monde ; aucun des roublards présents n’auraient apprécié être écartés d’un tel larcin. Mais le vol en valait il la chandelle ? Ce n’était la première fois qu’un fou voulait outrepasser les droits des valeurs de la guilde. Mais cette fois était quelque peu différente. Le nain disposait « …du moyen de parvenir au sein du château du conte Estur. » « Mes amis et, congénères, ont découvert un passage donnant dans la bibliothèque du château. » « Vous avez devant vous, sous la table, deux parchemins. L’un présentant le plan précis des pièces et quelques pièges, et l’autre, le contrat à signer pour disposer de la légende de ce plan. Personne n’a dans ces amis le conte Estur ?» A ces mots, je remarquais que tous les membres présents, étaient soit d’anciens amis, courtisans de la reine mages Azieleyn, soit, de simples roublards comme moi, déjà nostalgiques de notre ancien monde.

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