« Le vol du sang bleu »

''Dans un coin de la grange, à quelques lieux du château de Carameur"
Elle remit en place ce qui lui servait de lit et s’habilla prestement pour profiter des quelques minutes de nuit qu’il lui restait.
Hermine était une créature de l'aube des temps. Elle possédait comme toutes les Zurolines ( Elayidrînes dans la langues anciennes du premier récit de Dunark) deux petit bourgeon d'antenne sur le front , des yeux sans pupille qu'elle avait bridés et jaune, et deux paires d'ailes dont elle se servait en fonction de la luminosité ambiante. Ses jambes petites et menues n’avaient rien à envier à celle des nobliotes de Castelnyr...

Elle s'habillait de petits corsets Bleu marine et de linges courts.

Elle aimait laisser ses jambes nues pour que le peuple puisse apprécier sa couleur Aubine ; Ses cheveux bleus pale étaient noués en tresses compliquées suivant la mode Elbitanne, une ville très à cheval sur les à priori et apparences, mais très à l'ouest de notre petite grange. Ces contrée étaient bien étrange depuis la venu du conte Estur ; avant le fenyr se levait à l’horizon et parcourait la voûte toute la journée durant, pour se coucher à l’opposé dans la moiteur du soir.

Aujourd’hui il n’y a plus cette oiseau bleu pale mais juste une boule jaune appeler « Soleil ».

« Quelle idée de ne mettre qu’une boule dans la voûte, jaunes qui plus est ! »

Hermine trouvait les gens différent depuis l’arrivée du Conte. Même elle, se trouvait différente. Tout le monde brunissait et le petit peuple de l’aube perdait son éclat bleuté qui lui valait sa réputation mystérieuse.

Depuis quelques mois elle louait ses services au plus offrant, et en matière de larcin, la guilde des collines turquoise était son principal employeur.

Son paquetage bien rangé sur son ventre, elle déploya ses ailes bleu nuit et se dirigea vers le couchant.

Peu avant l’aube elle posa son pied nu à terre et entrepris de dissimuler ses ailes sous son manteau. Elle mis ses chaussures et marcha vers Castelnyr ‘la cité des cent pas’.

Les cités des Contés du Fenyr étaient toutes des repaires de brigands, bandits, marchands en tout genre, et mercenaires, faisant respecter la loi du plus fort ou du plus fortuné. Mais tous les Fenyriels observaient une règle importante, celle des apparences ; les cités étaient grandioses, toutes plus somptueuses les unes que les autres.

Seulement Castelnyr possédait quelque chose de plus formidable : son université des arts et de la danse Cyanne.

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